giovedì 7 agosto 2014

FIDEL CASTRO E L'OLOCAUSTO PALESTINESE

Holocauste palestinien à Gaza


mercredi 6 août 2014


par Fidel Castro Ruz



De nouveau, je prie Granma de ne pas utiliser l’espace de la première page pour ces lignes, relativement brèves, à propos du génocide qui est en train d’être commis contre les Palestiniens.
Je les écris à la hâte seulement pour laisser constance de ce sur quoi il est nécessaire de méditer profondément
Je pense qu’une nouvelle et répugnante forme de fascisme est en train de voir le jour avec une force considérable à ce moment de l’Histoire humaine, où plus de 7 milliards d’habitants tentent de survivre.
Aucune de ces circonstances n’a à voir avec la création de l’Empire Romain il y a environ 2 400 ans ni avec l’empire américain dans cette région du monde, que Simon Bolivar, il y a à peine 200 ans, décrivit en ces termes « … Les États Unis semblent destinés par la providence à couvrir l’Amérique de misères au nom de la liberté. »
L’Angleterre fut la première réelle puissance coloniale qui utilisa sa domination sur une grande partie de l’Afrique, du Moyen Orient, de l’Asie, de l’Australie, d’Amérique du nord et de nombreuses iles antillaises dans la première moitié du 20ème siècle.
Je ne parlerai pas à cette occasion des guerres et des crimes commis par l’empire des États Unis durant plus de cent ans, mais je signalerai seulement qu’ils tentèrent de faire avec Cuba ce qu’ils firent avec beaucoup d’autres pays dans le monde et qui ne servit qu’à démontrer « qu’une idée juste depuis le fond d’une grotte peut plus que toute une armée ».
L’Histoire est bien plus complexe que tout ce qui a été dit précédemment, mais c’est ainsi, à grands traits, que la connurent les habitants de Palestine, et il est logique également que dans les médias modernes se reflètent les nouvelles qui arrivent quotidiennement. C’est ce qui s’est produit avec la guerre honteuse et criminelle dans la bande de Gaza, un morceau de terre où vit la population de ce qui reste de la Palestine indépendante, jusqu’à il y à peine un demi-siècle.
L’agence française AFP a informé le 2 aout : « la guerre entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël a causé la mort de près de 1800 Palestiniens […] la destruction de milliers de maisons et la ruine d’une économie déjà affaiblie en soi », même si elle omet d’indiquer, évidemment, qui a démarré cette terrible guerre.
Puis elle ajoute : « … samedi à midi l’offensive israélienne avait tué 1712 Palestiniens et blessés 8 900. L’ONU a pu vérifier l’identité de 1 117 morts, en majorité des civils […] l’UNICEF a dénombré au moins 296 enfants parmi les tués ».
« L’ONU a estimé […] qu’(environ 58 900 personnes) sont sans abri dans la bande de Gaza. »
« 10 sur les 32 hôpitaux ont fermé et 11 autres ont été endommagés. » « Cette enclave palestinienne de 362 Km² ne dispose pas non plus des infrastructures nécessaires pour les 1,8 millions d’habitants, surtout en terme de distribution d’eau et d’électricité ».
« Selon le FMI, le taux de chômage dépasse les 40% dans la bande de Gaza, territoire soumis depuis 2006 à un blocus israélien. En 2000, le chômage s’élevait à 20% et à 30% en 2011. Plus de 70% de la population dépend de l’aide humanitaire en temps de paix, selon Gisha. »
Ce lundi à 7h, le gouvernement israélien a décrété une trêve humanitaire à Gaza, cependant, quelques heures plus tard, il a brisé la trêve en attaquant une maison où 30 personnes, en majorité des femmes et des enfants, furent blessés et une petite fille de 8 ans tuée.
À l’aube de ce même jour, 10 Palestiniens ont été tués lors d’attaques israéliennes dans toute la bande de Gaza et le nombre de Palestiniens assassinés atteignait près de 2000. Ce massacre est arrivé à un tel point que « le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, a annoncé ce lundi que le droit d’Israël à la sécurité ne justifie pas "le massacre de civils" qu’il est en train de perpétrer ».
Le génocide des nazis contre les juifs a récolté la haine de tous les peuples de la terre. Pourquoi le gouvernement de ce pays croit-il que le monde sera insensible au macabre génocide qu’il est en train de commettre aujourd’hui contre le peuple palestinien ? Attend-on peut-être que l’on ignore la complicité de l’empire nord-américain dans ce massacre honteux ?
L’espèce humaine vit une étape sans précédent dans l’Histoire. La collision entre des avions militaires ou des navires de guerre qui se surveillent étroitement ou d’autres faits semblables peuvent déchainer un conflit où seraient utilisées les armes modernes sophistiquées qui deviendrait l’ultime aventure de l’Homo sapiens.
Il y a des faits qui témoignent de l’incapacité quasi totale des États Unis de faire face aux problèmes actuels du monde. On peut affirmer qu’il n’y a pas de gouvernement dans ce pays. Ni le Sénat, ni le Congrès, ni la CIA, ni le Pentagone ne détermineront le dénouement final. C’est vraiment triste que cela se produise alors que les dangers sont plus grands, mais également les perspectives d’aller de l’avant.
Durant la Grande guerre Patriotique, les citoyens russes ont défendu leur pays comme des Spartiates ; les sous-estimer fut la pire erreur des États Unis et de l’Europe. Leurs alliés les plus proches, les Chinois qui, comme les Russes obtinrent leur victoire à partir des mêmes principes, constituent aujourd’hui la force économique la plus dynamique de la terre. Les pays veulent des yuans et non des dollars pour acquérir des biens et des technologies et développer leur commerce.
De nouvelles forces indispensables sont nées. Le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, dont les liens avec l’Amérique latine, la plupart des pays de la Caraïbe et de l’Afrique, qui luttent pour le développement, constituent la force qui, à notre époque, est disposée à collaborer avec le reste des pays du monde, sans exclure les États Unis, l’Europe et le Japon.
Accuser la Fédération russe de la destruction en plein vol de l’avion de Malaisie est d’un simplisme inconcevable. Ni Vladimir Poutine, ni Serguei Lavrov, ministre des Affaires étrangères de Russie, ni les autres dirigeants de ce pays ne commettraient jamais une telle stupidité.
26 millions de Russes sont morts en défendant la Patrie contre le nazisme. Les combattants chinois, hommes et femmes, enfants d’un peuple à la culture millénaire, sont des personnes dotées d’une intelligence privilégiée et d’un esprit de lutte invincible et Xi Jinping est un des leadeurs révolutionnaires les plus fermes et les plus capables que j’ai connu dans ma vie.
Fidel Castro Ruz
4 août 2014

mercoledì 6 agosto 2014

BAUMAN: GAZA E' DIVENTATA UN GHETTO

Bauman: "Gaza è diventata un ghetto, Israele con l'apartheid non costruirà mai la pace"



http://www.repubblica.it/esteri/2014/08/05/news/bauman_gaza_diventata_un_ghetto_israele_con_l_apartheid_non_costruir_mai_la_pace-93160847/

L'amarezza dell'intellettuale polacco di origini ebraiche. Sfuggito all'Olocausto, non risparmia critiche ad Hamas e a Netanyahu: "Pensano alla vendetta, non alla coabitazione. Purtroppo sta accadendo ciò che era ampiamente previsto. La Shoah è la prova di quel che gli uomini sono capaci di fare ad altri esseri umani in nome dei loro interessi. Una lezione mai seriamente presa in considerazione"

di ANTONELLO GUERRERA    05/05/2014

Zygmunt Bauman

"CIÒ A cui stiamo assistendo oggi è uno spettacolo triste: i discendenti delle vittime dei ghetti nazisti cercano di trasformare la striscia di Gaza in un altro ghetto ". A dirlo non è un palestinese furioso, ma Zygmunt Bauman, uno dei massimi intellettuali contemporanei, di famiglia ebraica e sfuggito all'Olocausto ordito da Hitler grazie a una tempestiva fuga in Urss nel 1939. 


Bauman ha 88 anni, suo padre era un granitico sionista e negli anni ha sviscerato come pochi l'aberrazione e le conseguenze della Shoah. Sinora il grande studioso polacco non si era voluto esprimere pubblicamente sulla recrudescenza dell'abissale conflitto israelo-palestinese. Ora però, dopo aver accennato alla questione qualche giorno fa al Futura Festival di Civitanova Marche in un incontro organizzato da Massimo Arcangeli, Bauman confessa la sua amarezza in quest'intervista a Repubblica.


Professor Bauman, lei è uno dei più grandi intellettuali contemporanei ed è di origini ebraiche. Qual è stata la sua reazione all'offensiva israeliana a Gaza, che sinora ha provocato quasi 2mila morti, molti dei quali civili?

"Che non rappresenta niente di nuovo. Sta succedendo ciò che era stato ampiamente previsto. Per molti anni israeliani e palestinesi hanno vissuto su un campo minato, in procinto di esplodere, anche se non sappiamo mai quando. Nel caso del conflitto israelo-palestinese è stata la pratica dell'apartheid  -  nei termini di separazione territoriale esacerbata dal rifiuto al dialogo, sostituito dalle armi  -  che ha sedimentato e attizzato questa situazione esplosiva. Come ha scritto lo studioso Göran Rosenberg sul quotidiano svedese Expressen l'8 luglio, prima dell'invasione di Gaza, Israele pratica l'apartheid ricorrendo a "due sistemi giudiziari palesemente differenti: uno per i coloni israeliani illegali e un altro per i palestinesi 'fuorilegge'. Del resto, quando l'esercito israeliano ha creduto di aver identificato alcuni sospetti palestinesi (nella caccia ai responsabili dell'omicidio dei tre adolescenti israeliani rapiti in Cisgiordania il giugno scorso, ndr), ha messo a ferro e fuoco le case dei loro genitori. Invece, quando i sospettati erano ebrei (per il susseguente caso del ragazzino palestinese arso vivo, ndr) non è successo nulla di tutto questo. Questa è apartheid: una giustizia che cambia in base alle persone. Per non parlare dei territori e delle strade riservate solo a pochi". E io aggiungo: i governanti israeliani insistono, giustamente, sul diritto del proprio paese di vivere in sicurezza. Ma il loro tragico errore risiede nel fatto che concedono quel diritto solo a una parte della popolazione del territorio che controllano, negandolo agli altri".


Come anche lei sottolinea, tuttavia, Israele deve difendere la sua esistenza minacciata da Hamas. C'è chi, come gli Usa, dice che la reazione dello Stato ebraico su Gaza è dura ma necessaria. Chi la giudica eccessiva e "sproporzionata". Lei che ne pensa?

"E come sarebbe una reazione violenta "proporzionata"? La violenza frena la violenza come la benzina sul fuoco. Chi commette violenza, da entrambe le parti, condivide l'impegno di non spegnere l'incendio. Eppure, la saggezza popolare (quando non è accecata dalle passioni) ci ricorda: "Chi semina vento raccoglie tempesta". Questa è la logica della vendetta, non della coabitazione. Delle armi, non del dialogo. In maniera più o meno esplicita, a entrambe le parti del conflitto fa comodo la violenza dell'avversario per rinvigorire le proprie posizioni. E il risultato è: sia Hamas sia il governo israeliano, avendo concordato che la violenza è il solo rimedio alla violenza, sostengono che il dialogo sia inutile. Ironicamente, ma anche drammaticamente, potrebbero avere entrambi ragione".


Cosa pensa, nello specifico, del premier israeliano Netanyahu e del suo governo? Ha commesso errori?

"Netanyahu e i suoi sodali, e ancor più gli israeliani che bramano il loro posto, si sforzano di fomentare il desiderio di vendetta nei loro avversari. Spargono semi di odio perché temono che l'odio del passato scemi. Alla luce della loro strategia, questi non sono "errori". I governanti israeliani hanno più paura della pace che della guerra. Del resto, non hanno mai imparato l'arte di governare in contesti pacifici. E, negli anni, sono riusciti a contaminare gran parte di Israele con il loro approccio. L'insicurezza è il loro migliore, e forse unico, vantaggio politico. E magari vinceranno facilmente le prossime elezioni facendo leva sulle paure degli israeliani e sull'odio dei vicini, che hanno fatto di tutto per irrobustire".


Lei in passato è stato critico nei confronti del sionismo e dell'uso che Israele fa della tragedia dell'Olocausto per giustificare le sue offensive militari. La pensa ancora così?

"Raramente la vittimizzazione nobilita le sue vittime. Anzi, quasi mai. Troppo spesso, invece, provoca un'unica arte, che è quella del sentirsi perseguitati. Israele, nato dopo lo sterminio nazista contro gli ebrei, non è un'eccezione. Quello a cui siamo di fronte oggi è un triste spettacolo: i discendenti delle vittime nei ghetti cercano di trasformare la striscia di Gaza in un ghetto che sfiora la perfezione (accesso bloccato in entrata e uscita, povertà, limitazioni). Facendo sì che qualcuno prenda il loro testimone in futuro".


A questo proposito, cosa pensa del silenzio di politici e intellettuali europei sul conflitto riesploso a Gaza?

"Innanzitutto, non esiste la "comunità internazionale" di cui parlano americani ed europei. In gioco, ci sono soltanto coalizioni estemporanee, dettate da interessi particolari. In secondo luogo, come ha osservato Ivan Krastev celebrando il centenario dell'inizio della Grande Guerra, noi europei abbiamo ben in mente che "un'eccessiva" reazione come quella all'omicidio di Francesco Ferdinando ha portato alla catastrofe "che nessuno voleva o si aspettava"".


Lei ha scritto in passato che la società moderna non ha imparato l'agghiacciante lezione dell'Olocausto. Questo concetto si può applicare anche al conflitto israelopalestinese?

"Le lezioni dell'Olocausto sono tante. Ma pochissime di loro sono state seriamente prese in considerazione. E ancor meno sono state apprese  -  per non parlare di quelle messe realmente in pratica. La più importante di queste lezioni è: l'Olocausto è la prova inquietante di ciò che gli umani sono capaci di fare ad altri umani in nome dei propri interessi. Un'altra lezione è: non mettere un freno a questa capacità degli umani provoca tragedie, fisiche e/o morali. Questa lezione, nel nostro mondo veloce, globalizzato e irreversibilmente multicentrico, ricopre ancora un'importanza universale, applicabile a ogni antagonismo locale. Ma non c'è una soluzione a breve termine per lo stallo attuale. Coloro che pensano solo ad armarsi non hanno ancora imparato che dietro alle due categorie di "aggressori" e "vittime" della violenza c'è un'umanità condivisa. Né si accorgono che la prima vittima di chi esercita violenza è la propria umanità. Come ha scritto Asher Schechter su Haaretz, l'ultima ondata di violenza nell'area "ha fatto compiere a Israele un ulteriore passo verso quel torpore emotivo che si rifiuta di vedere ogni sofferenza che non sia la propria. E questo è dimostrato da una nuova, violenta retorica pubblica".

  

ILAN PAPPE: ISRAELE NON FA PIU' PARTE DEL MONDO CIVILE

Ilan Pappe: Israele non fa più parte del mondo civile
Io non so ancora chi era il vostro congiunto. Potrebbe essere stata una bambina di pochi mesi, o un bambino di qualche anno, o un vostro nonno, o un vostro figlio o un vostro genitore. Ho saputo della morte del vostro congiunto da Chico Menashe, un commentatore politico di “Reshet Bet”, la più importante stazione radio israeliana. Chico ha detto che l’uccisione del vostro congiunto e il fatto di aver ridotto Gaza in macerie e di aver costretto 150.000 persone a lasciare le loro case, è parte di una strategia israeliana ben studiata: questa strage soffocherà l’impulso dei palestinesi di Gaza a resistere alle politiche israeliane. Ho sentito queste sue parole mentre leggevo, nell’edizione del 25 luglio deIla cosiddetta “rispettabile” testata “Haaretz”, le parole del non tanto rispettabile storico Benny Morris, secondo cui persino questo che sta accadendo ora non è abbastanza.
Morris considera le attuali politiche di genocidio “refisut” – deboli di mente e di spirito; fa appello ad una futura maggiore opera di distruzione, poichè è questo il modo in cui si difende la propria “capanna nella giungla”, per citare la descrizione di Israele data dall’ex primo ministro israeliano Ehud Barak. Violenza disumana. VIOLENZA DISUMANA Sì, ho paura di dire che, a parte la flebile voce di una minoranza che scompare in mezzo a tanta violenza disumana, dietro a questo massacro ci sono tutti imediae tutte le maggiori personalità israeliane. Non vi scrivo per dirvi che provo vergogna – da tempo mi sono dissociato dall’ideologia di Stato e cerco di fare il possibile, come individuo, per contrastarla e sconfiggerla. Forse questo non basta; siamo spesso inibiti da momenti di vigliaccheria, egoismo e anche da un impulso naturale di prenderci cura principalmente delle nostre famiglie e di chi amiamo.
Tuttavia, sento oggi il bisogno di assumermi un impegno solenne nei vostri confronti, un impegno che nessuno dei tedeschi che mio padre conobbe durante il regime nazista fu disposto ad assumersi, quando quei selvaggi massacrarono la sua famiglia. In questo giorno di vostro profondo dolore, questo mio impegno non sarà gran cosa, ma è la cosa migliore che io possa fare; e restare in silenzio non la considero un’opzione. E’ il 2014 – la distruzione di Gaza è ben documentata. Non è il 1948, quando i palestinesi dovettero lottare con ogni mezzo per poter raccontare la loro tragicastoriadi orrori subiti. Moltissimi dei crimini allora commessi dai sionisti rimasero nascosti e ancora oggi non sono venuti alla luce. Quindi, il mio unico e semplice impegno sarà quello di registrare, informare e insistere perché si conosca la verità dei fatti. La mia vecchia università, ad Haifa, ha reclutato i suoi studenti per diffondere via Internet un mare di bugie israeliane in tutto il mondo; ma oggi siamo nel 2014 e una propaganda di questo genere non funzionerà.
IMPEGNO A BOICOTTARE Impegno a boicottare. Tuttavia, questo certamente non può bastare. Mi impegno quindi a continuare nello sforzo di boicottare uno Stato che commette crimini di questo genere. Solo quando l’Unione delle Federazioni Calcistiche Europee espellerà Israele, quando il mondo accademico si rifiuterà di avere rapporti istituzionali con Israele, quando le compagnie aeree eviteranno di volare sui cieli d’Israele e quando si capirà che perdere denaro nel breve termine per una presa di posizione etica significa guadagnare nel lungo termine moralmente e finanziariamente – solo allora potremo dire di aver onorato degnamente la vostra perdita. Il movimento di boicottaggio, disinvestimento e sanzioni (Bds), ha conseguito diversi obbiettivi e continua nel suo instancabile lavoro. Ci sono ancora ostacoli, come la falsa accusa di antisemitismo e il cinismo dei politici. E’ così che è stata bloccata all’ultimo momento un’onorevole iniziativa di architetti britannici per indurre i loro colleghi in Israele a prendere una posizione morale, piuttosto che essere complici nella colonizzazione criminale di quelle terre. Altrove, inEuropae negli Stati Uniti, politici senza spina dorsale hanno sabotato simili iniziative. Ma il mio impegno è quello di essere sempre parte attiva nello sforzo di superare questi ostacoli. La memoria del vostro amato sarà la mia forza trainante, insieme al vivo ricordo delle sofferenze dei palestinesi nel 1948 e degli anni che seguirono.
MATTATOIO Mattatoio. Faccio tutto questo egoisticamente. Prego e spero fortemente che in questo tragico momento della vostra vita, mentre i palestinesi di Shujaiya, Deir al-Balah e Gaza City assistono quotidianamente al massacro da parte di aerei, carri armati e artiglieria israeliani, non vi porti a smarrire per sempre la speranza nell’umanità. Questa umanità comprende anche degli israeliani che non hanno il coraggio di parlare, ma che esprimono il loro orrore in privato, come lo attesta la mia casella di posta elettronica zeppa di messaggi, e la mia pagina Facebook, come lo attesta quella piccola minoranza in Israele che manifesta pubblicamente contro il crescente genocidio di Gaza. Questa umanità comprende anche quelli che ancora non sono nati, che forse saranno in grado di sfuggire a una macchina di indottrinamento sionista che li plasma, dalla culla alla tomba, e li addestra a disumanizzare i palestinesi a tal punto che veder bruciare vivo un ragazzo palestinese di sedici anni non li smuove e non li fa barcollare nella loro fede nel governo, nell’esercito e nella religione.
SCONFITTA Sconfitta. Per il loro bene, per il mio e per il vostro bene, mi auguro di poter continuare a sognare l’alba del giorno dopo – quando il sionismo sarà sconfitto insieme all’ideologia che governa le nostre vite tra il fiume Giordano e il Mar Mediterraneo; e che tutti noi possiamo vivere la vita normale che desideriamo e meritiamo. Quindi, oggi mi impegno a non farmi distrarre da amici e dirigenti palestinesi che ancora ripongono le loro speranze nella “soluzione dei due Stati”. Se davvero uno sente l’impulso di lavorare per un cambiamento di regime in Palestina, l’unico obbiettivo deve essere quello di lottare per la parità dei diritti umani e civili e per il pieno ristabilimento e reintegro di tutti coloro che sono e sono stati vittime di sionismo, dentro e fuori l’amata terra di Palestina.
Il vostro congiunto, chiunque sia stato, possa lui/lei riposare in pace, sapendo che la sua morte non è stata vana – e non perché sarà vendicata e rivendicata all’infinito. Non abbiamo bisogno di altri spargimenti di sangue. Credo ancora che ci sia un modo per porre fine alla malvagità e alla crudeltà con la forza dell’umanità e della moralità.Giustiziasignifica anche portare in tribunale gli assassini che hanno ucciso la vostra persona amata e tante altre persone, e portare i criminali di guerra d’Israele davanti ai tribunali internazionali. Lo so, è una via molto più lunga, anch’io avverto a volte l’impulso di far parte di una forza che utilizza la violenza per porre fine alla disumanità. Ma mi impegno a lavorare per lagiustizia, lagiustiziapiena, lagiustiziariparatoria. Questo è quello che posso promettere – lavorare per evitare che arrivi in Palestina una prossima fase di pulizia etnica e un nuovo genocidio a Gaza.
(Ilan Pappe, “Alla famiglia della millesima vittima del genocidio ad opera degli israeliani a Gaza”, dal blog “The Electronic Intifada” del 27 luglio 2014, tradotto da “Come Don Chisciotte”. Il professor Pappe, di Haifa, è uno dei massimi storici israeliani contemporanei. Durissimo il suo saggio “La pulizia etnica della Palestina”, pubblicato da Fazi, che denuncia l’orrore del genocidio anti-palestinese per mano sionista avviato decenni prima della Seconda Guerra Mondiale. Oggi, Pappe insegna all’università di Exeter, in Gran Bretagna).
Io non so ancora chi era il vostro congiunto. Potrebbe essere stata una bambina di pochi mesi, o un bambino di qualche anno, o un vostro nonno, o un vostro figlio o un vostro genitore. Ho saputo della morte del vostro congiunto da Chico Menashe, un commentatore politico di “Reshet Bet”, la più importante stazione radio israeliana. Chico ha detto che l’uccisione del vostro congiunto e il fatto di aver ridotto Gaza in macerie e di aver costretto 150.000 persone a lasciare le loro case, è parte di una strategia israeliana ben studiata: questa strage soffocherà l’impulso dei palestinesi di Gaza a resistere alle politiche israeliane. Ho sentito queste sue parole mentre leggevo, nell’edizione del 25 luglio deIla cosiddetta “rispettabile” testata “Haaretz”, le parole del non tanto rispettabile storico Benny Morris, secondo cui persino questo che sta accadendo ora non è abbastanza.
Morris considera le attuali politiche di genocidio “refisut” – deboli di mente e di spirito; fa appello ad una futura maggiore opera di distruzione, poichè è Lo storico israeliano Ilan Pappequesto il modo in cui si difende la propria “capanna nella giungla”, per citare la descrizione di Israele data dall’ex primo ministro israeliano Ehud Barak. Violenza disumana. Violenza disumana. Sì, ho paura di dire che, a parte la flebile voce di una minoranza che scompare in mezzo a tanta violenza disumana, dietro a questo massacro ci sono tutti i media e tutte le maggiori personalità israeliane. Non vi scrivo per dirvi che provo vergogna – da tempo mi sono dissociato dall’ideologia di Stato e cerco di fare il possibile, come individuo, per contrastarla e sconfiggerla. Forse questo non basta; siamo spesso inibiti da momenti di vigliaccheria, egoismo e anche da un impulso naturale di prenderci cura principalmente delle nostre famiglie e di chi amiamo.
Tuttavia, sento oggi il bisogno di assumermi un impegno solenne nei vostri confronti, un impegno che nessuno dei tedeschi che mio padre conobbe durante il regime nazista fu disposto ad assumersi, quando quei selvaggi massacrarono la sua famiglia. In questo giorno di vostro profondo dolore, questo mio impegno non sarà gran cosa, ma è la cosa migliore che io possa fare; e restare in silenzio non la considero un’opzione. E’ il 2014 – la distruzione di Gaza è ben documentata. Non è il 1948, quando i palestinesi dovettero lottare con ogni mezzo per poter raccontare la loro tragica storia di orrori subiti. Moltissimi dei crimini allora commessi dai sionisti rimasero nascosti e ancora oggi non sono venuti alla luce. Quindi, il mio unico e semplice impegno sarà quello di registrare, informare e insistere perché si conosca la verità dei fatti. La mia vecchia università, ad Haifa, ha reclutato i suoi studenti per diffondere via Internet un mare di bugie israeliane in tutto il La tragedia dei bambini di Gazamondo; ma oggi siamo nel 2014 e una propaganda di questo genere non funzionerà.
Impegno a boicottare. Tuttavia, questo certamente non può bastare. Mi impegno quindi a continuare nello sforzo di boicottare uno Stato che commette crimini di questo genere. Solo quando l’Unione delle Federazioni Calcistiche Europee espellerà Israele, quando il mondo accademico si rifiuterà di avere rapporti istituzionali con Israele, quando le compagnie aeree eviteranno di volare sui cieli d’Israele e quando si capirà che perdere denaro nel breve termine per una presa di posizione etica significa guadagnare nel lungo termine moralmente e finanziariamente – solo allora potremo dire di aver onorato degnamente la vostra perdita. Il movimento di boicottaggio, disinvestimento e sanzioni (Bds), ha conseguito diversi obbiettivi e continua nel suo instancabile lavoro. Ci sono ancora ostacoli, come la falsa accusa di antisemitismo e il cinismo dei politici. E’ così che è stata bloccata all’ultimo momento un’onorevole iniziativa di architetti britannici per indurre i loro colleghi in Israele a prendere una posizione morale, piuttosto che essere complici nella colonizzazione criminale di quelle terre. Altrove, in Europa e negli Stati Uniti, politici senza spina dorsale hanno sabotato simili iniziative. Ma il mio impegno è quello di essere sempre parte attiva nello sforzo di superare questi ostacoli. La memoria del vostro amato sarà la mia forza trainante, insieme al vivo ricordo delle sofferenze dei palestinesi nel 1948 e degli anni che seguirono.
Mattatoio. Faccio tutto questo egoisticamente. Prego e spero fortemente che in questo tragico momento della vostra vita, mentre i palestinesi di Shujaiya, Deir al-Balah e Gaza City assistono quotidianamente al massacro da parte di aerei, carri armati e artiglieria israeliani, non vi porti a smarrire per sempre la speranza nell’umanità. Questa umanità comprende anche degli israeliani che non hanno il coraggio di parlare, ma che esprimono il loro orrore in privato, come lo attesta la mia casella di posta elettronica zeppa di messaggi, e la mia pagina Facebook, come lo attesta quella piccola minoranza in Israele che manifesta pubblicamente contro il crescente genocidio di Gaza. Questa umanità comprende anche quelli che ancora non sono nati, che forse saranno in grado di sfuggire a una macchina di indottrinamento sionista che li plasma, dalla culla alla tomba, e li addestra a disumanizzare i palestinesi a tal punto che veder bruciare vivo un ragazzo palestinese di sedici anni non li smuove e non li fa barcollare nella loro fede nel governo, nell’esercito e nella religione.
Sconfitta. Per il loro bene, per il mio e per il vostro bene, mi auguro di poter continuare a sognare l’alba del giorno dopo – quando il sionismo sarà sconfitto insieme all’ideologia che governa le nostre vite tra il fiume Giordano e il Mar Mediterraneo; e che tutti noi possiamo vivere la vita normale che desideriamo e meritiamo. Quindi, oggi mi impegno a non farmi distrarre da amici e dirigenti palestinesi che ancora ripongono le loro speranze nella “soluzione dei due Stati”. Se davvero uno sente l’impulso di lavorare per un cambiamento di regime in Palestina, l’unico obbiettivo deve essere quello di lottare per la parità dei diritti umani e civili e per il pieno Benny Morris, propagandista filo-sionistaristabilimento e reintegro di tutti coloro che sono e sono stati vittime di sionismo, dentro e fuori l’amata terra di Palestina.
Il vostro congiunto, chiunque sia stato, possa lui/lei riposare in pace, sapendo che la sua morte non è stata vana – e non perché sarà vendicata e rivendicata all’infinito. Non abbiamo bisogno di altri spargimenti di sangue. Credo ancora che ci sia un modo per porre fine alla malvagità e alla crudeltà con la forza dell’umanità e della moralità. Giustizia significa anche portare in tribunale gli assassini che hanno ucciso la vostra persona amata e tante altre persone, e portare i criminali di guerra d’Israele davanti ai tribunali internazionali. Lo so, è una via molto più lunga, anch’io avverto a volte l’impulso di far parte di una forza che utilizza la violenza per porre fine alla disumanità. Ma mi impegno a lavorare per la giustizia, lagiustizia piena, la giustizia riparatoria. Questo è quello che posso promettere – lavorare per evitare che arrivi in Palestina una prossima fase di pulizia etnica e un nuovo genocidio a Gaza.
(Ilan Pappe, “Alla famiglia della millesima vittima del genocidio ad opera degli israeliani a Gaza”, dal blog “The Electronic Intifada” del 27 luglio 2014, tradotto da “Come Don Chisciotte”.Il professor Pappe, di Haifa, è uno dei massimi storici israeliani contemporanei. Durissimo il suo saggio “La pulizia etnica della Palestina”, pubblicato da Fazi, che denuncia l’orrore del genocidio anti-palestinese per mano sionista avviato decenni prima della Seconda Guerra Mondiale. Oggi, Pappe insegna all’università di Exeter, in Gran Bretagna

lunedì 4 agosto 2014

AMIRA HASS SULLA SCONFITTA MORALE DI ISRAELE


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